Je le dis tout net, c'est uniquement parce qu'il est présent dans l'omnibus The Mask que j'ai lu World Tour, et franchement, il est parfaitement dispensable, si ce n'est pour les aficionados du défunt Comics' Greatest World, un univers étendu lancé par Dark Horse dans les nineties qui n'a pas fait long feu.
Parce que oui, le Mask finit dans cet univers un peu par hasard : dans la précédente série, il avait fini enfermé dans un coffre de banque, qui est ici forcé par un braqueur sur le point de prendre sa retraite. Sa retraite étant coupée inopinément, le filou utilise les pouvoirs de l'artefact afin d'ouvrir une faille spatio-temporelle, qui le fait arriver dans un autre monde. L'objet de pouvoir tombe alors entre les mains d'un général dépressif, qui s'en sert pour... euh, lever une armée de zélotes afin de se venger du psychiatre qui l'a déclaré inapte au service. Au passage, les personnages iconiques de cet univers (que je ne connais pratiquement pas, je ne vois donc pas l'intérêt de les énumérer) se retrouvent embarqués plus ou moins dans cette affaire...
... et le masque retourne à sa place d'origine. Et l'histoire est sans queue ni tête. Si ça commence décemment, ça finit très vite par ne plus ressembler à rien, et l'intérêt disparait immédiatement.
Donc bon, les séries The Mask, c'est déjà plutôt inégal de base, mais ici on touche le fond.