Si je ne suis pas fan des psychologues misérables qui voient la manifestation du cadre infantile ou de la sexualité à travers toutes nos décisions d'adulte, j'aime encore moins les créateurs qui nous racontent leur vie, mais des histoires de marginaux, ça plait toujours alors laissons-nous happer.
Côté graphique, ça ne se foule pas. Ce style qui se veut à la fois plein et simpliste empêche de vraiment développer une intimité avec le héros ou avec son environnement.
Côté histoire, bon ben comme c'est autobiographique, ça nous raconte la vie de cités un peu avant que les écrans ne les projettent dans tous les foyers. Quiconque vit en région parisienne peut aller à St-Ouen l’Aumône et voir de quoi il retourne aujourd’hui, mais en savoir plus sur la gueule que ça avait, il y a 30 ou 40 ans, nous aurait vachement intéressé.
Du coup, même l’autre histoire qui nous intéresserait plus, celle de l’émergence du punk reste également très superficielle. On n’aura pas non plus d’éléments sur les causes de son déclin. Juste quelques noms parachutés au fil des concerts, juste une mentalité et un style vestimentaire esquissée.
Du coup, même le titre ne raisonne pas très loin sur ce qu’a voulu nous transmettre l’auteur.
Foutus punks, font rien comme tout le monde !