J'exagère sur le titre, mais des mangas sur le thème de Rome et des gladiateurs, ça court pas les rues. Au delà des couvertures qui sont bien laides et qui ne donnent pas envie, ça serait une erreur de s'arrêter là. Le dessin est bon et l'histoire bien que surréaliste est sympathique à suivre. Très violent au niveau des combats où le gore est présent, très glauque dans la partie avec le père de notre personnage principal, Virtus se suit agréablement et jusqu'au bout des 5 volumes. Le couac à mes yeux, c'est justement qu'il n'y a pas assez de tomes pour aller plus loin. En dehors du premier et du second numéro, il n'y a plus de combats d'arènes et la suite mêle complots, entraînements à mort et érotisme. Car oui, qu'est-ce que la vie romaine de ces temps reculés sans la décadence du sexe à outrance? Il y en a très peu, on y voit quelques paires de lolos et des foufounettes. A propos de femme, il est dommage aussi que les personnages féminins soient aussi peu mis en avant alors qu'elles avaient un profil intéressant. Marcia, Lumilla et Aquilia ont toutes leur charme et pourtant elles s'effacent au fur et à mesure. Marcia fait le début et la fin du récit, Lumilla a un passage important et la jeune Aquilia dans son très sexy accoutrement démarre assez fort par sa présence puis elle devient presque insignifiante par la suite. Dans tous les cas, j'ai trouvé globalement très bon ce manga qui m'était inconnu il y a peu de temps encore. Là où on peut s'attendre à du très classique sur la fin, ce n'est pas du tout le cas, ce qui peut décevoir comme surprendre de manière positive. Donc oui, oubliez les covers ultra laides et plongez dans l'enfer des gladiateurs.