X-Men – The 198 par Antevre

House of M, faut-il le répéter encore, a eu des tonnes de répercussions dans le monde des mutants, qui se sont traduites par des tas de tie-ins et mini-séries, en particulier dans le cadre de l'event "Decimation", qui est la suite directe de House of M. Parmi tout ce fatras, franchement difficile à démêler, il y a The 198.

Les mutants ont été décimés lorsque Wanda Maximoff a crié les mots "Mutants no more!". L'immense majorité d'entre eux ont perdu leurs pouvoirs, parfois avec des conséquences désastreuses, et les autorités cherchent à gérer cette nouvelle situation. Aux États-Unis, c'est la O*N*E, ou Organization for National Emergencies (ou un truc du style), qui reçoit la tâche de calmer le jeu. Les derniers mutants sont donc fortement encouragés (parfois contre leur gré) à se rendre dans la propriété Xavier, où O*N*E a installé un camp de regroupement, avec le concours des X-Men. Alors que des murs sont érigés autour de la propriété, que des Sentinelles sont postées tout autour et que les mutants se voient interdits de quitter l'endroit, les héros réalisent peu à peu que l'endroit ressemble de plus en plus à un camp de concentration... Quel est donc le destin des 198 derniers mutants du pays ?

The 198 nous fait découvrir le destin de tout un tas de mutants "secondaires" entraperçus dans plusieurs séries, et ça c'est cool, en particulier certains habitants du District X. La mini-série brasse également tout un tas de thèmes, et se veut en particulier un calque Marvel des camps de concentration installés pendant la Seconde Guerre Mondiale aux États-Unis, où le gouvernement avait parqué les citoyens d'origine japonaise, soi-disant pour leur propre sécurité. Une série mâture, c'est bien non ?

Oui... mais elle présente quand même quelques défauts, le premier d'entre eux étant qu'il ne se passe vraiment pas grand chose. Oui bien sûr c'est pas une série d'action, mais même en faisant abstraction de cela... bah la situation des 198 n'évolue pas énormément, et finalement l'attention est détournée sur un méchant qui oeuvre dans l'ombre à faire on ne sait trop quoi, sans doute cela sera-t-il révélé par après.

Et honnêtement, graphiquement j'aime pas. Je n'adhère pas à ce style, où les personnages changent limite complètement de gueule d'une case à l'autre.

The 198 est intéressant, pour connaitre une autre facette de Decimation, mais pour moi c'est pas une des meilleures de l'event. Pensez plutôt à Son of M ou Generation M.