Il y a des jours comme ça où on se demande pourquoi on s'est levé...
On a tous eu au moins une fois dans sa vie une journée qu'on pourrait qualifier de merdique. Une journée où on a l'impression que tout est contre nous, où il nous arrive plein de choses désagréables et qui nous font regretter de nous être levés le matin.
Eh bien c'est comme ça que commence ce manhua. Xiao Ou, le personnage principal de cette BD, passe vraiment une mauvaise journée. Il s'endort au cours de maths, il tente de défendre une jeune fille qui se fait agresser mais s'en prend plein la tronche, mais le pire reste quand même le suicide de son père. Mais s'agit-il vraiment de son père?
Tout tourne autour du personnage qui tente de savoir qui il est et d'où il vient. Xiao Ou se rend compte qu'on lui a menti pendant 18 ans, et la vérité risque d'anéantir son amitié avec Zhen, un fils de riche qui est aussi son meilleur ami.
En voyant la note moyenne sur SensCritique, je dois avouer que je m'attendais au pire. 2,3 de moyenne, c'est bas, même très bas. Et honnêtement, je ne comprends pas une telle note. Certes, Xiao Ou n'est pas une grande BD. La thématique n'est pas des plus originales et le dénouement est assez décevant. Mais l'histoire est plutôt bien amenée et les liens entre les personnages bien exploités. Et les dessins sont loin d'être moches, contrairement à ce que j'ai pu lire à leur sujet. Je trouve le trait assez personnel et les couleurs jolies, comme des sortes de peintures. Il y a parfois quelques soucis de proportions, mais ça ne dérange pas plus que ça.
Par contre, c'est vrai que les dialogues ne sont pas tops, mais ils sont assez réaliste, on ne va pas faire parler des adolescents comme des dramaturges. Bien que je ne comprenne pas la manie qu'à le personnage principal de commencer ses phrases par "tchip". C'est gonflant, car il le fait à chaque page. Mais bon, ce n'est qu'un simple détail.
Xiao ou est donc un bon manhua, que j'ai pris plaisir à lire malgré quelques longueurs, et qui ne mérite absolument pas sa moyenne désastreuse.