C'est une introspection. Il pousse aussi à réfléchir et à s’interroger. Étions-nous des suiveurs ? Nous sommes-nous opposés au harcèlement ? Avons-nous été aveugles ? Nos professeurs ont-ils aidé ? Se sont-ils adaptés ?
Après avoir parlé des responsabilités de chacun, l’auteure se penche sur la victime. Ne serait-elle pas responsable de son statut ? Qu’a-t-elle fait pour lutter ? Shoko aurait pu changer la façon de la regarder. Pourquoi a-t-elle fait subir aux autres sa présence ? Le raisonnement est absurde. Cependant, je pense que c’est justement ce que la mangaka cherche à mettre en avant. Elle se fait l’avocate du diable. C’est assez perturbant et surtout c’est difficilement entendable. Qui est responsable d’être né sourd et muet ou encore d’être aveugle ?
Ma chronique
https://lesparaversdemillina.com/a-silent-voice-t6-dyoshitoki-oima/