Sans doute le meilleur tome de la série.
La couverture donne déjà le ton: Shoko sans Shoya, le regard sans vie avec son bras en écharpe. Le final du précédent volume nous avait laissé sur le cul et lorsqu'on ouvre ce 6e ouvrage, on respire un grand coup. On sait qu'on va s'embarquer dans un voyage émotionnel éprouvant et sans retenue provoqué par le drame. Le casting passe par la tristesse, la remise en question et aussi l'hystérie surréaliste avec cette altercation sans pitié sur le parking de l'hôpital, qu'on subit les yeux écarquillés. La rencontre entre Shoko et la maman de Shoya dans le hall de l'établissement noue également la gorge.
Yoshitoki Oima offre un découpage de génie sur ses planches dont certaines n'ont pas besoin de texte pour véhiculer les états d'âme. Allez, il ne reste plus qu'un tome pour clôturer ce shonen au traitement si adulte, où cette charmante sourde-muette mérite décidément toute notre attention.