Vingt-quatrième amende
24ème album ! Une longue série. Mais où cela va-t-il s'arrêter? Les histoires ne sont pas géniales mais font passer le temps avec le sourire. Les gags sont toujours les mêmes. Et si ce ne sont pas...
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le 23 mai 2013
J'ai toujours été un très grand dévoreur du journal de Spirou, et que d'artistes hélas disparus parmi ses dessinateurs belges. Certes, comme Lambil, toujours heureusement vivant lui aussi, Daniel Kox est un surdoué de l'ancienne école de BD belge, et je crois avoir vu tous ses gags ! Peyo et Jidéhem ont guidé ses premiers pas bien que le rédac'chef ne croyait pas en ce dessinateur.
Kox, déjà quand on le voit dans la réalité, et plus musclé que l'agent qu'il dessine, n'incline pas à la mélancolie... Et quel talent, quelle maestria dans l'art de caricaturer les expressions de ses personnages. Et puis, il faut bien le reconnaître, Cauvin au scénario est le meilleur scénariste de BD belge encore vivant aujourd'hui, et qui alimente des BD à succès comme Cédric, Les Tuniques bleues, et autres ! L'aventure du 212 a commencé en 1974 et au départ, l'éditeur Dupuis qui croyait dur comme fer aux histoires "à suivre", n'était pas enthousiaste à l'idée de faire de l'agent 212 un album.
Il incitait du reste ses dessinateurs à mettre une chute interrogative en bas de chaque page comme
"Mais qu'est-ce qui arrive ?" pour inciter à acheter le journal de la semaine suivante où se trouvait la réponse : "Mais c'est mon facteur qui m'amène un cadeau !" Et pendant une semaine, on mijotait avec ce suspense.
Pour l'agent 212, de guerre lasse, l'éditeur se laissa tenter et accepta de publier la série en albums mais en se disant que ça ne se vendrait pas et que ça serait vite bradé ! Or que nenni, l'édition fut rapidement épuisée, et Kox encensé ! Savez-vous (formule belge, non ?) qu'une rue de Bruxelles s'appelle rue Agent 212 "une fois" ? Eh oui !
On en est aujourd'hui au 29° album et ce numéro 24 paru en 2004 est une petite merveille !
Franchement, vous oseriez vous, vous f... d'un agent ? C'est ce que fait Kox mais avec malice et talent! On peut faire de l'humour et rester respectueux ! Même quand on travestit un agent en femme et qu'on le laisse danser avec son commissaire et se laisser embrasser...
C'est un peu caricatural ? Aujoud'hui peut-être, mais jadis j'en connaissais plus d'un qui ressemblait à cet agent 212 !
Régalez-vous mais aujourd'hui, les sorties s'espacent : à 66 ans, Kox reconnaît qu'il a toujours été un laborieux qui n'aurait su s'habituer aux studios ! Un hyper-actif !
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Créée
le 14 avr. 2018
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