Ce troisième tome narrant l'histoire des méta-barons s'ouvre sur une couverture absolument somptueuse : Aghnar tient une arme à feu ciselée d'une grande finesse, à la ressemblance des colts de jadis. Il porte un casque qui arbore sur sa partie frontale un symbole ressemblant à s'y méprendre au scarabée égyptien, symbole d'immortalité...
L'entrée du récit propose à nouveau une incompréhension entre Tonto et Lothar, ce dernier doutant de l'invincibilité de son maître. Leurs facéties récurrentes font partie de cette narration qui oscille entre humour potache et violence implacable. L'héritier du méta-baron doit être remis aux horribles nonnes qui voient en lui le successeur de l'Empire. L'implacabilité du méta-baron, assisté de l'abnégation sans bornes de son épouse, va permettre de vaincre ces extrémistes.
Dans une ambiance faite de testostérone et un brin (voire plus ?) de machisme, la caste des méta-baron poursuit son invincible destinée.
Le dessin et les couleurs demeurent magnifiques, en particulier ces vues de l'espace sur des planètes ou les titanesques Cétacyborgs. Les anatomies, vaisseaux, créatures sont un régal pour les yeux. Une saga qui enchante les rétines...