Ci-gît Newton
Jusqu'à une date récente, j'ignorais que le mot «branchitude» était admis dans le dictionnaire. Une date récente qui, figurez-vous, concorde avec ma première - et dernière - lecture de Air Gear. Ce...
le 30 janv. 2021
6 j'aime
5
Dans un futur proche, des scientifiques ont mis au point des rollers ultra performants permettant à ceux qui les utilisent des figues inimaginables avant. Ikki, jeune lycéen rêvant de ces rollers appelés Air Treck fini par obtenir sa première paire. Mais Ikki est loin de se douter de la réelle nature du monde de ce nouveau monde.
Air Gear est un shonen mêlant sport et action en 38 tomes. Je dis action car très vite, Ikki se rendra compte que les Air Treck ne sont pas de simples rollers, mais des armes. Difficile à croire ? L'imagination de l'auteur va pourtant faire passer ça tout seul. De l'humour, des personnages sympa et variés, de la romance, des combats et une bonne touche de fan service, voilà ce qui vous attends en lisant ce manga.
Graphiquement c'est beau, très beau. Les décors sont incroyablement détaillés, les personnages sont bien dessinés et les combats sont riches en coups de crayons même si ça rend parfois l'action un peu confuse. Mais le niveau de détails est tel qu'on lui pardonne facilement. Pour être honnête ça doit être l'un des mangas les plus détaillés que j'ai pu lire. La forte présence de scènes de fan service peuvent parfois en déranger... Certains...
On arrive à un point assez mitigé : le scénario. D'un coté des points très positifs avec un background sympathique. Le monde de la nuit dans Air Gear est constitué de Storm Riders c'est de cette façon que l'on désigne les possesseurs d'Air Treck. Chaque rider à un style de combat et lorsque celui-ci atteint un bon niveau, il fini par rider sur une route. Les routes sont un style de combat générique, il y'en a 8 principales comme le feu, le vent ou le sang et d'autres moins connu comme les bulles ou l'ouragan. Le meilleur raider de chaque route est appelé roi. Ces rois dominent le monde de l'Air Treck et leur force est immense. Les riders s'organisent sous forme de gangs. Ces gangs s'affrontent lors de matchs avec des enjeux variables à la clef : influence, territoire, Air Treck... Bref avec tout ça, on a du potentiel scénaristique !
D'un autre coté, cette imagination nous entrainement parfois trop loin. Les explications partent un peu dans tout les sens et si vous pouvez imaginer Barack Obama se joindre à la bataille pour soutenir nos héros, c'est que vous êtes capable de voir dans quel niveau de grand n'importe quoi l'auteur peut partir. Moi ça me fait rire mais d'autres trouveront que cela rend le scénario vraiment mauvais. L'auteur donne aussi des explications très détaillées sur les fonctionnements de mécanismes ou de lois physique pour justifier les capacités des riders. Ces explications sont certes intéressantes mais parfois difficile à lire.
Là où Oh! Great fait un bon travail par rapport à beaucoup d'autres mangakas, c'est dans l'utilisation des personnages féminins. Ce que je veux dire c'est qu'ici on est loin des stéréotypes du personnages féminins inutiles. Pas de tsundere, pas d'idiote de service ou de fille ne sachant rien faire à par crier le nom du héros toutes les 5 minutes. Non dans Air Gear, les filles ont un rôle important. Que ce soit en support physique ou psychologique, elles ont un un grand impact sur l'aventure. Je dirais même que notre petit groupe ne serait pas aller bien loin sans elles.
D'ailleurs ces filles nous apportent un lot de "love stories" assez comiques car ces charmants idiots sont tellement obnubilés par l'Air Treck qu'ils ne s'intéressent même pas à nos demoiselles, à leur plus grand désespoir.
Car pour ce qui est du comique, Oh great ! est efficace. Il jongle avec différents style de comique comme les mini caricatures, les visages faussement sérieux et on trouve toujours 2 personnages en train de faire les cons au fond d'une case de la page.
Pourtant tout n'est pas parfait, malgré les qualités de l'auteur. On se retrouve à la fin avec un ensemble d'éléments non exploités : des personnages présenté comme très puissants mais qui qu'on ne voit pas combattre, des intrigues de fonds passées sous silence et des lourdeurs parfois totalement délirantes. A ce demander à quoi il tourne.
Finalement, Air Gear est un excellent shonen dans son genre. Il se laisse agréablement lire et re-lire malgré quelques moment un peu surprenant. En terme de "enjoyment" Air Gear met le paquet car malgré ses défauts scénaristiques, on se replonge facilement dedans.
Je vous déconseille fortement l'anime qui ne prends même pas la peine d'adapter la moitié du manga, avec une fin plus que décevante... Il vous faudra absolument voir les différents OAV pour avoir un ensemble présentable.
Créée
le 24 févr. 2016
Critique lue 1.4K fois
1 j'aime
D'autres avis sur Air Gear
Jusqu'à une date récente, j'ignorais que le mot «branchitude» était admis dans le dictionnaire. Une date récente qui, figurez-vous, concorde avec ma première - et dernière - lecture de Air Gear. Ce...
le 30 janv. 2021
6 j'aime
5
Air Gear. Certainement mon manga préféré. Je l'ai découvert par hasard, j'étais jeune au départ, la couverture du tome 1 m'attirait. Je me suis donc procurer les quelques premiers tomes et là... Coup...
Par
le 1 avr. 2014
4 j'aime
Mon avis final d'Air Gear est atrocement mitigé. D'un côté, il y a un concept novateur et une narration impeccable. De l'autre, on a un scénario proche du nanar, des incohérences lourdes, et des...
Par
le 5 févr. 2014
3 j'aime
3
Du même critique
Dans un futur proche, des scientifiques ont mis au point des rollers ultra performants permettant à ceux qui les utilisent des figues inimaginables avant. Ikki, jeune lycéen rêvant de ces rollers...
Par
le 24 févr. 2016
1 j'aime
Suzuka est le premier épisode d'une suite d’œuvres prenant place dans le même univers. On suit Akitsuki Yamato, élève transféré dans un lycée de la capitale, celui-ci va très vite tomber amoureux de...
Par
le 24 févr. 2016
1 j'aime
Akame ga Kill est un mangas de type action/fantaisie prenant place dans un empire malade sa capitale autrefois riche et puissante est maintenant le théâtre d’exécutions commanditées par des...
Par
le 23 févr. 2016
1 j'aime