Ça démarre par une anecdote qui finit par prendre des proportions énormes.
Cette histoire est vraiment étrange. Avec pas grand chose, Morris parvient à créer une aventure pleine d'action et surtout d'humour. Oui en fait, il s'agit plus d'un prétexte à tourner en dérision les assauts indiens et les défenses des blancs que de pondre une vraie histoire. Il n'empêche que l'auteur évite la linéarité en adoptant tantôt le pooint de vue des gentils, tantôt celui des méchants. À noter que Luke s'en prend plein la tronche et qu'une fois de plus le méchant prend plus de place.
Graphiquement, Morris s'inspire toujours autant des amis ricains. Luke a encore changé (ses cheveux surtout (voir fin), il ressemble de plus en plus au Lucky que l'on connait. Le découpage est toujours aussi clair, le dessin minimaliste. Morris a fait énormément de progrès aussi, ne fut-ce que les postures des personnages (humains comme animaux) sont plus variées, plus riches, plus convaincantes.
Bref, un dixième tome fort amusant.