J’ai lu quelques albums de Marc Lebut quand j’étais tout petiot. Je n’en avais gardé que de rares souvenirs. Je me rappelais essentiellement que j’avais plutôt apprécié. D’abord, le dessin de Francis est familier, très accueillant. Complètement “Dupuis”, le dessin rassure, ressemble à du Roba.
Et, en lisant ce premier tome, je déchante un chouïa et me demande si cet album ne souffre pas de sa jeunesse. J’espère que les albums suivants vont prendre de l’étoffe. Celui-ci me parait très puéril. L’humour y est pour le moins basique, trop enfantin.
J’aime bien le travail sur certains dialogues, à double sens, mais dans l’ensemble, ce n’est pas franchement la rigolade. Les situations essaient d’être originales, certes, s’en donnent l’air mais n’atteignent pas vraiment leur but.
Cette structure du récit beaucoup trop répétitive n’a rien du gimmick amusant. Au contraire, le manque de dynamisme et de complicité des personnages annihile tout élan vers le plaisir à les retrouver.
Aux trois quarts de l’ouvrage, une impérieuse envie d’en finir se fait sentir avec fureur. Ce fut compliqué d’aller au bout. A tel point que poursuivre cette redécouverte est compromise : arriverai-je à retenter ma chance sur un autre volume? Je crois que oui, au moins pour Maurice Tillieux dont j’ai pu apprécier les histoires sur la série de Gil Jourdan ou Tif et Tondu.
Captures