Enfin!
Cela faisait si longtemps que j'attendais Blacksad, l’œuvre qui m'a vraiment fait tomber amoureuse de la BD et de l'animation. Comme c'est une histoire en deux parties, la critique sera probablement...
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le 6 oct. 2021
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BD franco-belge de Juan Díaz Canales et Juanjo Guarnido (2021)
Cela faisait si longtemps que j'attendais Blacksad, l’œuvre qui m'a vraiment fait tomber amoureuse de la BD et de l'animation. Comme c'est une histoire en deux parties, la critique sera probablement courte et incomplète.
La caractérisation des personnages est, comme d'habitude dans les Blacksad, parfaitement réussie. Le choix des expressions et des animaux représente parfaitement qui sont les personnages. Alors que cette enquête s'avère très complexe, on a tout de même le temps d'apprendre à les connaître en peu de choses: quelques phrases, quelques traits, et beaucoup de questions.
Le sujet de la BD, contrairement aux autres opus, est beaucoup plus ambitieux et dépasse l'échelle humaine: nous plongeons à la fois dans les racines et les sommets de la ville, faisant intervenir les strates de la société les plus différentes et les plus opposées. Il y a le risque que le propos se noie un peu dans cette multiplicité d'arènes, mais pour l'instant c'est évité avec soin.
Un petit bémol, pour ceux qui ont lu: Weekly est devenu momentanément un peu con! Quand il suit Solomon au-dessus du puits vide, alors qu'il vient d'épier ses magouilles, et que Solomon en a évidemment pris conscience, il revient sans aucun doute se jeter dans son bec? C'est un peu gros à avaler. On sent que c'est le besoin du scénario qui guide cette scène, ce n'est pas bien grave.
Je note toutefois l'écho entre les deux scènes où les deux personnages sont suspendus au-dessus du vide, une belle représentation de l'audace en peu de cases. Absolument merveilleux, j'ai passé au moins vingt minutes à contempler les deux planches encore et encore.
Enfin, comme pour les tomes précédents, les dessins sont d'une beauté sans pareille. Le point de vue et le cadrage adoptés sont à la fois cinématographiques et poétiques, dynamiques et contemplatifs. Il y a tant de choses en une seule case! Je ne regrette pas l'attente, ce n'est pas une œuvre qui se consomme comme du macdo.
Pour apprécier pleinement cette histoire, il faut selon moi avoir lu les premiers tomes.
Ma note est susceptible de changer à la sortie du second opus.
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le 6 oct. 2021
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