Déroutant
Le premier abord est plutôt déroutant à cause de la mis en page et des couleurs criardes. Mais le scénario de Simon Rocca est prenant et donne envie de lire la suite.
le 20 déc. 2016
BD franco-belge de Simon Rocca et Jean-Yves Mitton (1991)
Mitton et Rocca se proposent de nous immerger dans l’Histoire antique et plus particulièrement dans les méandres bien compliqués de la guerre des Gaules. L’entreprise est osée tant les données politiques sont rendues compliquées par un grand nombre de peuples gaulois et germains impliqués, aux ambitions parfois diamétralement opposées.
Par conséquent, les Gaules sont un enchevêtrement dense de peuples aux diplomaties très difficiles à comprendre. D’ailleurs, l’album, malgré les efforts évidents concédés à éclaircir ce magma confus d’alliances, peine à trouver une réelle efficacité didactique. Devant ce style de planches très chargées en détails et en texte, comme condensées, le lecteur peut rester en retrait tant certains passages demeurent rébarbatifs.
Mais, a priori, je dirais que l’idée de prendre comme héroïne principale une gauloise et d’en faire le fil conducteur à travers cette histoire alambiquée me séduit d’emblée, prometteuse. Je suppose, vu le grand nombre d’albums à suivre, que la série réussit à asseoir ce personnage et à le mettre suffisamment en bien en scène pour cela perdure.
Le trait de Mitton est un trait ancien, qui rappelle celui qu’on voyait dans les petits formats des années 50 à 70, proche de l’école franco-belge, mais un peu moins rond, plus saillant et vif. On pense à Ric Hochet, à Rahan, etc, si l’on brasse large. J’aime beaucoup ce trait même s’il manque parfois de réalisme curieusement et surtout même s’il est très marqué par son époque. Je crois savoir que Mitton a travaillé dans les petits formats un temps. Rien d’étonnant donc.
Ce premier épisode est très linéaire, se bat continuellement avec ses soucis pédagogiques (si je puis dire) car il entend expliquer ce que sont les enjeux politiques à la veille du déclenchement de la guerre des Gaules. Tâche ingrate, ardue qui pèse d’un trop grand poids sur la lecture. Mais le trait plein de détails, bien que daté, me plait toujours autant.
Captures
Créée
le 23 juin 2017
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