Bendis m'endort sur cette série, il m'ennuie, ne raconte rien, ne va nul part. Et le bougre y reste une éternité en prime!
Dans ce second tome, on se confronte aux conséquences d'Age of Ultron. Angela dans l'univers Marvel. Et? Ah rien, d'accord j'avais cru qu'il y avait une histoire mais non ; il y a juste Angela. Tout est dit dans le titre de l'album en somme.
Mais non il y a Thanos! Et? Ah rien... encore... La scène où il injecte le titan fou est mal écrite franchement. Et surtout il ne l'utilise en rien. Autant laisser le personnage tranquille d'autant qu'à l'époque de ces épisodes, les mains compétentes d'Hickman s'en chargeaient pour Infinity.
Pourquoi 5 alors? Car je ne blâmerai jamais le talent d'une dessinatrice à cause de l'incompétence du scénariste (sur cette série, souvent j'aime bien Bendis sinon). Le talent de Sara Pichelli rejaillit sur cet album où elle montre sa capacité à offrir un univers riche et coloré, certes très lisse mais particulièrement agréable à l'oeil, avec tous les personnages réussis. Merci Pichelli sincèrement.
Elle marque tant la série que le passage de Francavilla - dessinateur dont je n'apprécie pas particulièrement le style sans pour autant l'incriminer - fait ici particulièrement hors propos. Leurs styles diffèrent autant qu'un Maleev d'un Larroca. Bref le ton polar de Francavilla ne passe pas, mais vu que de toute façon il ne gâche aucune histoire digne d'intérêt on s'en fiche.