Du lourd, du lourd, du très lourd, très lourd, lourd, lourd, très lourd (et horrible), pas trop accroché, concept lourd mais histoire pas ouf, et pour finir pas trop accroché.
Voilà ce que j'ai pensé de ces 10 histoires sélectionnées par les lecteurs de la série Doggybags parmi les 13 premiers tomes.
L'impression générale est donc vraiment bonne; quel plaisir ressenti au fil des lectures ! Le livre est superbe et on se délecte à tourner les pages et découvrir les dossiers Doggybags nouvelles après nouvelles.
Dans ces nouvelles, on y trouve légendes et croyances, faits divers ou vrais délires sociétaux. Tout ça saupoudré de douce violence bien gore; violence visuelle mais aussi et souvent humaine.
J'ai simplement regretté l'enchaînement des deux derniers histoires, sur le même thème des zombies. Même si le traitement est complètement différent, ça faisait un peu reedit.
Mais ça n'a en rien gâché mon plaisir à la dégustation de cette anthologie. J'étais juste parfois frustré que les nouvelles ne se prolongent pas un peu plus, mais c'est aussi ce qui fait la force de l'œuvre : un format percutant et incisif avec des histoires coup de poing, qui savent tailler dans le vif 🔪
Pour finir, une mention pour "Welcome Home Johnny" de Run et Amoretti qui est l'histoire qui m'aura le plus marqué. C'est aussi pour rendre un hommage à Jean Teulé, dont le livre "Mangez le si vous voulez" a largement inspiré cette histoire. L'homme qui était le compagnon de Miou Miou (oui super info) est décédé il y a maintenant 1 an. Je lisais cette histoire pile le jour de l'anniversaire de sa mort. Cela valait bien ce mini hommage.
Prochaine lecture estampillée 619 : Loba loca ou Puta madre