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Composé de quatre mini-récits de longueur diverses, le chapitre 5 de "Monster" est une sorte de démonstration parfaite de la virtuosité narrative de Urasawa : à partir de son canevas original, il peut nous broder aussi bien un thriller paradoxal (comment le diabolique inspecteur Runge manipule un criminel pour arriver à ses fins "personnelles"...) qu'une "feel good story" de réconciliation (deux anciens adversaires de l'université dissipent un lointain malentendu), un polar énigmatique et sentimental (un flic devenu truand découvre les charmes de la vie familiale et s'aperçoit qu'il a été manipulé) qu'un "road movie" existentialiste (la route de Tenma croise une nouvelle fois celle d'êtres accablés par le destin). Bien sûr, chacun de ces "segments" fonctionne parfaitement et de manière autonome, tout en participant à la construction de l'intrigue principale, et le lecteur passera sans sourciller de l'émotion à l'angoisse, ravi de se laisser entraîner par l'immense talent de Naoki Urasawa. [Critique écrite en 2011]
Créée
le 2 mars 2016
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