Wahou. C’est le premier mot qu’il m’est venu à l’esprit quand j’ai refermé ce comics il y a 15 ans. C’était la seconde histoire de la JLA que je lisais (DC n’était plu publié en france depuis de nombreuses années et les premiers Strange avec l’univers DC arrivait tout juste). C’était donc la découverte. Je connaissais de nom la plupart des héros de la JLA, mais voir comme ça une histoire tellement épique, tellement « bigger than life« , que j’en ai été soufflé. Aujourd’hui encore, l’effet de surprise en moins (et une relecture par an), je trouve que ce one-shot de Mark Waid fut l’un des meilleurs épisode du titre. Il faut dire que la JLA de cette époque c’est un peu l’âge d’or.
Relancé par Grant Morrison on retrouve uniquement les « Big Gun » de DC finit les personnages secondaire, voici une équipe formé pour des menaces d’une ampleur cosmiques. Morrison joue le concept à fond et Waid bien qu’un peu plus terre à terre jouant plus sur les problèmes d’équipe restera dans la même veine.
Raid donc seul au commande de ce one-shot mélange de nombreux thèmes comme les croyances, la vie après la mort, mais aussi la technologie quantique, l’ADN et nous dit que tout est lié. Le thème de groupe dont je parlais un peu plus haut est déjà présent avec l’unité. Car c’est l’unité de la ligue qui permet de vaincre tous les obstacles, mais aussi de montrer la voie. ça peut sembler gnian gnian dit comme ça, mais à la lecture ça marche très bien. C’est très rythmé, Waid connait son travaille et le fait à merveilles. chaque personnage à le droit à son moment, même si parfois il est court (c’est le cas pour celui sur Diana, mais elle respire tellement la guerrière ultime dans ce passage que ça suffit). tous les membres de la ligue sont bien travaillés, chacun ayant sa voie propre. en termes d’histoires c’est juste géniale.
D’un point de vue dessin, et bien c’est simple. Oublié le Bryan Hitch de maintenant et son run très mauvais sur la JLA et (re)découvrez le Hitch de la grande époque celui qui allait partir sur Authority, à l’époque ou il a trouvé le mix parfait entre son influence Alan Davis et son propre style. Le dessinateur à cette époque à renouvelé le style des comics avec un découpage proche du cinéma, des scènes de destruction plus grandiose qu’un blockbuster, et dans cette intrigue il s’ne donne à coeur joie. C’est tout simplement superbe. Les planches grouillent de détails, d’arrière plan et sont d’une puissance à toute épreuve. Surtout que la version française était un grand format (en gros un franco-belge dans le format avec un papier un peu plus épais) ce qui met considérablement en valeur le trait d’Hitch.