Astérix et Obélix sont encore en voyage hors de Gaule. Et une nouvelle fois, il y a un kidnapping dans le scénario ainsi qu'un village étranger qui résiste encore et toujours à l'envahisseur romain.
C'est sur ce postulat de base qui sent franchement le déjà-vu que le récit débute après l'enlèvement d'un enfant par des Romains qui finit par se retrouver par un concours de circonstance dans le village gaulois. Vu le fort caractère du petit, il est vite décidé de le ramener chez son père.
On découvre donc l'Espagne, qui a fait des progrès en cuisine, à travers cet album. On y découvre l'Espagne des torero, une Espagne dansante et chantante, celle d'un peuple fier.
L'humour est encore présent dans cet album et il faut absolument voir Obélix se mettre à chanter et danser lors du banquet final, l'une des conclusions des aventures d'Astérix qui est les plus réussies.
Le dessin de Uderzo est une fois encore parfait, j'ai plutôt été impressionné sur la manière dont il a représenté César sur son cheval blanc et le côté majestueux et fier qui se dégage du personnage. Il y a beaucoup de charisme.