Cinquième voyage : l'Egypte
67 litres de bière ont été nécessaires pour la réalisation de l'album. Un album destiné à la jeunesse ! Quelle époque bénie où les éditeurs laissaient passer de telles blagues sur la couverture d'un album destiné à la jeunesse ! D'ailleurs, cette annotation a disparu des rééditions.
Après l'apparition d'Idéfix et le fait qu'Obélix se vexe quand on le traite de gros, voilà que nos deux héros, Astérix et Obélix, commencent à vraiment se disputer... Et c'est agréable. Car cela pimente la relation, l'intensifie, la rend plus intéressante. Ce serait trop lisse que ce serait moins intéressant. De plus, chacun a ses défauts : Astérix est quand même un peu prétentieux et arrogant, Obélix est paresseux et gourmand.
L'histoire est chouette, même si sur la longueur on peut ressentir un certaine lassitude (au final, les héros s'avèrent juste invincibles...) ; disons que les conflits finissent par tous se ressembler, et on sent bien que Goscinny a du mal à trouver des obstacles qui ne demandent pas de la force pour les résoudre. Une fois de plus, les personnages font monter l'intérêt du lecteur pour l'album.
Bref, un très chouette album !