Astérix est un personnage de mon enfance, que j'appréciais suffisamment que pour relire assez fréquemment les aventures. Avec le temps, les lectures sont devenues plus espacées et cela faisait maintenant quelques petites années que je ne m'y étais plus plongé.
De mon souvenir, si j'aimais bien Astérix, il n'était pas non plus le grand héros de mon enfance. Parmi les nombreux albums que j'ai pu lire, ils ont quand même été rares à m'avoir marqué comme ont pu le faire Johan et Pirlouit ou certains récits des Tuniques Bleues.
Ce troisième album possède en un les erreurs des deux premiers tomes. D'une part, il y a un scénario qui propose beaucoup trop de facilités scénaristiques et on est à peine à la troisième aventure qu'on vit déjà le troisième kidnapping (Panoramix deux fois, le cousin d'Obélix). Il faudrait quand même penser à inventer un petit peu pour le fil rouge.
Heureusement, le scénario propose des moments humoristiques réussi avec toujours une finesse et des jeux de mots extrêmement bien placés. C'est ce qui sauve pas mal l'album d'une aventure que je considère comme un peu fade.
Au niveau du dessin, il faut croire que le coloriste a décidé de ne pas tout colorier justement. C'est affreux. Il n'y a pas d'autres termes. Les cases sont vides, certaines associations de couleurs sont moches, etc. Tout le monde est habillé de blanc ou presque. Il y a, semble-t-il, une véritable fainéantise derrière. A moins que Uderzo n'ait laissé un gosse s'occuper du coloriage ? Après, sur la qualité du dessin en lui-même (et grâce à une petite discussion avec Fatpooper), je n'ai rien à redire car il y a un véritable travail. J'ai été plus attentif sur ce point.
Un album clairement en demi-teinte, ce qui est le cas de le dire...