Un album très sympathique qui marque par son ambiance et l'univers dépeint. En effet, Thorgal va ici franchir la porte du monde des morts et rencontrer la faucheuse en personne.

Question histoire, il ne se passe finalement pas grand chose mais on ressent la volonté de Van Hamme d'approfondir la relation entre Thorgal et sa douce Aaricia. L'univers dépeint prend donc le dessus sur les conflits qui ne sont ici que pour décorer et instaurer un minimum de tension.

Graphiquement, Rosinski arrive à sa première grosse remise en question sur la série. Il va ainsi privilégier des feutres fins à ses gros pinceaux, sans pour autant délaisser ces derniers. De la sorte, il semble chercher un dessin plus proche de l'ébauche au crayon, avec des petits traits pas toujours complets, très fins, qui se mélangent. Le résultat est plus brut que d'habitude mais confère au récit une certaine force. Le dessinateur se fait également plaisir en terme de couleurs et de noir et blanc. Par contre il n'utilise plus la multitemporalité et se contente d'une mise en page sobre.

Bref, un récit un peu mou mais qui reste en mémoire grâce à son ambiance sombre.
Fatpooper
7
Écrit par

Créée

le 18 juin 2013

Critique lue 419 fois

6 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 419 fois

6

D'autres avis sur Au-delà des ombres - Thorgal, tome 5

Au-delà des ombres - Thorgal, tome 5
Gand-Alf
8

Aux portes de l'au-delà.

On avait quitté notre cher Thorgal sévèrement vénère (un peu comme moi le matin quand je m'aperçois qu'il n'y a plus de café), on le retrouve limite nervous breakdown, complètement éteind. Si le tome...

le 19 mars 2013

9 j'aime

3

Au-delà des ombres - Thorgal, tome 5
Fatpooper
7

La clef de son coeur

Un album très sympathique qui marque par son ambiance et l'univers dépeint. En effet, Thorgal va ici franchir la porte du monde des morts et rencontrer la faucheuse en personne. Question histoire, il...

le 18 juin 2013

6 j'aime

Au-delà des ombres - Thorgal, tome 5
Muffinman
9

Au-delà des ombres (1982)

Le premier chef-d’œuvre de la série. Les auteurs frappent un grand coup. En s'inspirant de nombreuses sources (la mythologie grecque ou le Kalevala, Les Niebelungen, Le Seigneur des Anneaux mais...

le 31 janv. 2015

5 j'aime

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

120 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

107 j'aime

55