Blague du titre incompréhensible si vous n'avez pas suivi l'histoire éditoriale de la série.


Avatar, le dernier maître de l'air est une série culte de Nickelodéon du début des années 2000, et depuis la fin de la série, s'est adapté en comics, avec succès. Ici voici le tome 2 de la série de comics, La recherche, enfin sorti en France en 2022.


Le comic raconte une histoire qui était TRES attendu des fans, c'est à dire, qu'est-ce qui est devenue de la mère de Zuko ? Et le comics nous apporte une réponse qui a divisé les fans, au point que ce point ne sera presque plus jamais réabordé dans l'ensemble que forme Avatar. Personnellement, j'avais été spoilé de ce qui se passé, je partais donc avec des a priori.


Le résultat est plutôt bon. Pour ce qui est des dessins, le tout est très beau et dynamique, bien que parfois ressemblant un peu trop au dessin animé. Pour beaucoup c'est un gage de qualité, mais pour moi, c'est aussi un peu dommage, l'artiste en lui-même a très peu de place dans la création. Volontairement ou pas d'ailleurs. Mais l'ensemble est plaisant à regarder.


Pour ce qui est de l'histoire, le tout marche bien. Il y a un message un peu forcé, tout en restant en nuance, qui revient régulièrement sur la famille et notre rapprochement. Je ne suis pas forcément en accord avec ce message, et je pense que beaucoup étant dans des familles dysfonctionnels pourraient trouver ça un peu gratiné.


Ce qui va suivre spoil quelques peu le comics. Pour ceux qui ne l'ont pas lu et veulent garder la surprise, nous nous arrêtons là, je vous conseille l'ensemble avec joie.


Maintenant que nous sommes entre lecteur, spoiler.

Globalement, l'oeuvre a grandement divisée pour son traitement d'Ursa, je le vois comme un poncif d'Avatar. En effet, les gens n'aiment pas qu'Ursa accepte de perdre la mémoire de ses enfants pour vivre heureuse avec l'homme qu'elle avait perdu en étant forcé à se marier à Ozai.

Je le vois comme un choix difficile qu'elle prends, car vivre avec ses souvenirs est trop douloureux. Elle même considère ce choix comme dévastant, et si son revirement est peut-être un peu rapide (l'espace de quelques pages), il reflète ce qu'elle a toujours été : une mère protectrice.

Mais ce que je veux surtout dire, c'est qu'Avatar, dans ses bons et mauvais points, à toujorus marcher ainsi, en montrant ses personnages comme extrêmement humains, et donc très prompts à l'erreur, aux mauvais choix rationnels, mais aux meilleurs choix en terme de confort sur le court terme. L'important dans Avatar n'est pas de prendre le bon choix dès le début. Il est qu'au final, on prenne le bon choix. C'est la philosophie d'Iroh, donc, ce n'est pas une analyse qui sort de nulle part. Finalement, Iroh dirait la même chose à Ursa qui se blâme de ces choix, qu'il a dit à son neveu quand ce dernier se blamaient de ces choix à lui.

MDupoignard
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le 18 sept. 2022

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