Ayashi no Ceres est LE manga qui m'a plongée dans l'univers de la japanime en général. Pourquoi, à 16 ans, ai-je été attirée par sa couverture plus que par une autre, au détour d'un rayon de chez feu Virgin Mégastore ? Mystère. Quoi qu'il en soit, je l'ai acheté, et ce fut le début d'une longue série de rencontres avec la culture japonaise.
A 16 ans déjà, Ayashi no Ceres est devenu et resté mon "shojo-manga" (manga pour filles, si vous préférez) favori. Son histoire sombre et très originale, malgré quelques clichés persistants (le triangle amoureux, etc), la bonne dose d'humour qui vient ponctuer le récit sobrement mais efficacement, le finesse des traits de Yuu Watase, l'action, les rebondissements, la psychologie travaillée des protagonistes, tout cela me captivait déjà. Je trouvais ce manga "classe", même si Aya me fatiguait avec ses "Toyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa" incessants et son obsession pour lui, au détriment de la mort de ses amis.
15 ans plus tard, me voilà prise d'une subite envie de relire mon premier manga précieusement gardé. Et bien, bonne nouvelle, la magie opère toujours dans mon regard d'adulte.
Ceres demeure fascinante, Aya à la fois agaçante et attachante, l'histoire captivante et sujette à réflexion.
Un excellent manga, à peine gnangnan, beaucoup d'action, un peu d'hémoglobine, de fantasy, et une bonne dose de psychologie !