Aïe, coup dur! pour une fois le tome est largement en dessous du niveau habituel de la série. Toute cette histoire d'hospitalisation est ennuyeuse à mourir et brise la continuité qu'il y avait jusque là. Ne nous méprenons pas: je pense qu'au global, intégrer cette histoire a son sens mais elle prend beaucoup trop de place, l'arc est trop long.
Parler du danger de prendre une pause, ok, c'est intéressant. Par contre je dois dire que la manière me dérange un peu. Les réticences du responsable éditorial ne riment pas à grand chose, ressemblent plus à de l'obstination caractérielle qu'autre chose. D'un autre côté il y a un aspect malsain dans la glorification du travail au travers de la maladie avec lequel le tome fleurte.
Tout ceci prenant donc trop de place - ou bien prenant sa place - alors que selon moi la force du manga c'est de brillamment mettre en scène les rouages du monde éditorial japonais ou mangakaesque en particulier, et pas les petits tracas concernant ce personnage ici où là. Pourquoi pas un épisode "à la plage" tant qu'on y est?
(Évidemment c'est très bien et même essentiel d'avoir les motivations des personnages mais selon moi avant tout dans leur rapport au problème global, l'enjeu, plutôt que ce qui concerne l'attachement qu'on aurait à leur propos. Je sympathise avec les personnages et leurs rêves au sein du manga, mais je n'ai pas de fascination pour eux non plus donc l'hosto osef)