Je n'ai pas lu la BD qui inspira toute cette affaire, il faudrait sans doute que je m'y mette pour mieux comprendre le bousin, mais en ce qui concerne cette BD je dois dire que je m'attendais à être déçu, et je n'ai pas été déçu (par moi, c'est-à-dire que j'avais eu raison de m'attendre à une déception).
Parce qu'on m'avait annoncé un truc vraiment choquant, et oui c'est choquant, mais j'ai déjà vu pire chez le japonais. J'ai juste l'impression que Vivès a occidentalisé la formule sans la pousser plus loin, et enrobé le tout d'un empaquetage de subversivité. Et tout ce que j'écris maintenant, je l'avais vu venir. Je n'en ai pas la preuve mais je le dis, voilà, il faut le savoir.
Bon, sinon je trouve que c'est complètement con, et dans le bon sens du terme. Mais je répète, on l'avait vendu comme un truc hyper subversif, choquant (même Vivès le fait, au début du volume). Il y a bien un jeu sur les genres qui crée une limite sur laquelle il met un doute, mais cette limite a déjà été explosée par d'autres, qui n'ont pas feint d'appartenir à un genre artistique un peu noble.