Critique du tome 1
Superbe découverte. Les planches sont idéalement construites, avec une sobriété tout à fait pertinente. Les dialogues sont du même acabit. Efficaces, tranchants et permettent de maintenir une tension...
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le 12 mai 2023
On est dans du bon seinen d'action des années 1980, principalement dans la jungle urbaine de New York, avec ses camés, ses marginaux et sa violence latente.
Une personne meurt dans les bras d'un chef de gang, Ash Lynx (le gars sur la couverture). Ce jeune homme de 18 ans a des qualités exceptionnelles de combat. Le mourant prononce une adresse en Californie et le mot "Banana Fish". Le baron du crime new-yorkais, Dino Golzine, veut dissuader Ash de creuser la question, ce qui pique sa curiosité. On suit en parallèle le devenir d'un vet viet, un ancien du Vietnam qui a été témoin d'un fait étrange : un camarade de combat équilibré, revenu comme sous l'emprise de drogue, avait essayé de massacrer ses frères d'armes. A cela s'ajoute, de mon point de vue de manière assez maladroite et artificielle, un duo de journalistes japonais qui entrent dans cet univers des gangs avec un syndrôme de Stockholm.
Le tome 1 se termine sur un cliffhanger où Ash, emprisonné, doit partager sa cellule avec un tueur.
L'intrigue n'avance pas beaucoup. On voit surtout des personnages divers se menacer, essayer de se soustraire des informations. L'action éclate de manière inattendue et sèche. Il y a beaucoup d'homosexualité pas du tout latente, ce manga étant composé à 99% de paires de couilles bien serrées dans des jeans moulants.
Je ne doute pas que Banana Fish était une oeuvre haletante à sa sortie, et il reste quelque chose de son aura. Je le place dans les bons seinens urbains à côté de Gunsmith Cats, l'aspect décalé en moins bien sûr : ici l'histoire est sérieuse. L'histoire principale n'est cependant qu'un prétexte pour reconstituer la vie quotidienne des gangs à New York dans les années 1980. Une reconstitution pas forcément réaliste, mais prenante. Simplement, parfois cela se voit que l'histoire principale n'est qu'un prétexte et que ce qui compte, c'est le voyage.
Créée
le 11 juin 2023
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