Basilisk Rising - Suicide Squad, Vol. 2 par Ninesisters

La série Suicide Squad fût une des bonnes surprises du New 52. Un titre bourrin avec des personnages remplaçables à l’infini, et qui donnait la part belle à deux des meilleurs antagonistes de Batman : Harley Quinn et Deadshot. Cela ne volait pas haut, mais dans le genre pur divertissement, Suicide Squad possède de solides arguments.

Changement de ton dans ce second volet des aventures de nos anti-héros (voire pas héros du tout) préférés, puisque ce qui ressemblait à de la violence gratuite et un joyeux foutoir dans Kicked in the Teeth prend désormais tout son sens, pour s’inscrire dans un schéma global qui semble parfaitement maitrisé depuis le début.
Cette fois, l’équipe possède un ennemi clairement identifié, déjà présent dans le premier opus mais désormais présenté comme une menace majeure : Basilisk.

Même si nous pouvons regretter le massacre dans le stade au début de la série, cette évolution se fait pour le mieux, le scénario se montrant tout bonnement addictif, et bourré de révélations et de retournements de situation parfaitement censés si nous considérons le reste de l’histoire. Tout cela ne parait donc à aucun moment parachuté, comme si les auteurs avaient voulu proposer quelque chose de totalement différent ; au contraire, c’est logique et bien pensé.

Bien entendu, les personnages restent et avec eux leur proportion à la violence. Si Harley n’est plus aussi explosive et extravagante que lorsqu’elle tenta de dépecer Deadshot, c’est avec plaisir que nous retrouvons cette bande de joyeux psychopathes, ainsi qu’une Amanda Waller qui se dévoile réellement au fil des pages, pour gagner un charisme irrésistible. Le TPB comprend notamment le numéro #0 de la série, qui la met particulièrement en valeur.

Moins gratuit et bourrin que le premier volume mais sans pour autant qu’il oublie ses origines, Basilisk Rising offre un immense plaisir de lecture et installe définitivement Suicide Squad parmi les réussites inattendues du New 52. Beaucoup plus intelligent qu’il n’y parait au premier abord mais toujours aussi sanglant, ce titre s’impose comme le divertissement par excellence parmi la nouvelle ligne DC Comics, bien aidé par des personnages charismatiques et des mortes bien violentes comme il faut.
Ninesisters
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le 8 mars 2013

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