"Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !"
"Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé ? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !"
Ainsi se clôture ce comic. On va pas se mentir, c'est pas génial, vraiment pas. Et on a du mal à s'attrister de la mort du second Robin. Et le Joker... Pauvre Joker... Réduit à faire de la contrebande, sa seule folie est de laisser celle-ci sortir pour "rendre hommage" à Robin. On peine à croire à la relation Jason Todd - Sheyla Haywood (sa mère biologique). Un problème d'Oedipe surement...
L'histoire ne prend son envol qu'après la mort de Robin. Batman n'est jamais aussi truculent que lorsqu'il est seul face à ses démons. Le face à face entre Bruce Wayne et le Joker est génial ! Le paroxysme de ce comic est atteint dans l'épilogue. C'est là qu'on se rend compte que Batman, avec Jason Todd et Dick Grayson dans une moindre mesure, rejoue sa vie. Il établit différents scénarii que lui aurait pu faire à leur âge. Or la mort de Jason Todd sonne un peu comme une seconde mort pour lui. C'est alors que ses vieux démons resurgissent, cette soirée tragique incrusté dans sa mémoire, se répétant inlassablement...