Sean Murphy est un très bon Dessinateur, j’adore son trait agressif et les ambiances qu’il crées. Je conseille au lecteur notamment de lire Punk Rock Jésus du même auteur. White Knight a été la bonne surprise de fin d’année 2018. Une histoire Batman que je n’attendait pas forcement mais que je range directement dans les classiques du héros. Pourquoi un avis si tranché ? Car c’est un » Et si ? » plus que surprenant : Et si le Joker devenait bon alors que Batman sombre dans la violence ? Partant sur ce délire, l’histoire commence sur une course poursuite où Batman fini par tabasser le Joker pendant que celui-ci lui souligne que le chevalier noir existe seulement car lui même existe et qu’il est son plus grand fan, qu’il a laissé les choses se faire… Ainsi il aimerait guérir pour lui montrer qu’il à raison… La scène se termine par un Batman intransigeant qui force le Joker à prendre l’un des poisons que celui ci produit pour le tuer. C’est pour Batman sa seule voie de guérison… Suite à ça, la grande transformation commence, le Joker, non seulement survit, mais semble avoir changé, il est l’inverse de ce qu’il était et il compte bien prouvé ! Cela deviendrait presque un album philosophique sur la question de la rédemption, des guerres « justes », etc… Un ouvrage remplit de référence à l’univers Batman et qui donc si intègre totalement à Gotham. Des trouvailles très sympathique : imaginé par exemple qu’il existe une fausse Harley Queen complètement folle, et une autre, « la vraie Harley », une psychologue qui aurait suivit le Joker car ayant cerné ce qu’il était vraiment même sous son masque de folie ! Je vais ici arrêter de vous « spoiler », ce comics est excellent, c’est un indispensable ! C’est juste ce qu’il faut savoir ! Et Urban-Comics en a bien vu le potentiel, puisque ce tome est le faire de lance se nouveau Black Label !