Bien trop souvent l'humour en bd se résume à prendre de bons gros clichés liés à un thème et à les traiter de la façon la plus basique qui soit. Belzebubs s'adresse à un public métal, on pourrait attendre autre chose que des pauvres trucs que l'on pourrait trouver ailleurs. Ben non on n'est dans une famille et donc on a des petits gags autour de la famille, donc on y va sur tout un tas de trucs pas drôles du tout. Ça se lit vite (c'est déjà ça), les dessins sont plutôt agréables, mais il n'y a pas la moindre once d'originalité à l'horizon. On tourne les pages et on enchaine gags faciles sur gags convenus, l'auteur pourrait tout aussi bien choisir un autre thème et l'adapter, ça serait la même chose, tout est bien trop évident. On ne peut pas rire ni s'amuser en lisant des choses aussi peu novatrices et encore moins surprenantes. C'est du Ducobu ou les profs version black métal quoi, voilà à peu près le niveau des blagues que l'on retrouve là dedans. Un exemple de gag, le jeune copain de l'ados de la famille dit que c'est la première fois pour lui et qu'elle ne doit pas se moquer, évidement l'aiguillage est fait pour que l'on pense qu'il parle de sa première expérience sexuelle, hé bien non il parle de sa première invocation satanique, en voilà une belle trouvaille. L’ensemble des gags présents dans les pages sont dans ce registre. L’éditeur a bien comprit qu'en s'adressant à une niche il y avait de quoi faire entrer de l'argent, c'est surement le pourquoi de cette traduction de l'auteur Finlandais. Ça va faire un beau cadeau de noël pour le papa métalleux qui va trouver ça sous son sapin avec son pass pour le hellfest, de la part de maman et de ses mioches.