J'ai rarement été autant dégouté par un récit. Vraiment aucun superlatif, aucune image ne peut retranscrire ce qui se trouve dans le tome 13 de Berserk : du désespoir imprimé, de l'injustice en 130x180mm, 250g de chaos.
Edit (20/05/21) : Même si de nombreux signes le présageait déjà, Berserk ne se terminera pas. On peut choisir de lire Berserk comme une œuvre dont la conclusion ne pouvait qu'être faite de désespoir et de noirceur, mais j'aime voir, dans les derniers chapitres, une fin presque accidentelle caractérisée par un ton doux-amer très loin de l'apogée de violence qu'à pu être ce tome 13.
J'ai écrit cette critique parce ce que ce tome en particulier (et le 3ème film d'animation avant lui) m'avait vraiment retourné l'estomac, il aura laissé sur chacun d'entre nous, comme sur ses personnages, une marque indélébile faite de sang..
On a souvent tourné en dérision les hiatus (et l'interminable traversée en bateau), mais je pense que la conclusion de Berserk a du être une véritable source d'angoisses pour Kentaro Miura. J'espère qu'elle n'aura pas trop assombri les dernières années de sa vie.
RIP M. Miura, merci pour la folie.