Une conclusion se dessine pour l'ère des châtiments puisque l'apôtre qui hante Albion et sa Tour finit par corrompre Mozgus et ses disciples avant de révéler son plan.
Le Tome est très lent dans son avancé car il ne se passe ici que le plus gros de l'affrontement entre Guts et les fidèles de l'inquisiteur en parallèle avec le duel du chevalier squelette et de l'apôtre béhélit.
Rien de plus a dire sur le personnage de Guts qui ne permet que de découvrir les têtes des bourreaux qui se cachaient derrière les mini boss que sont les anges de Mozgus.
De plus chacun des personnage qui entoure le protagoniste n'est clairement pas de taille face aux menaces présentes, Isidoro, Hugo (je crois que c'est son nom), Nina ou Luka sont inutiles même Farneze qu'on entrevoit ne sert à rien.
Le véritable travail se passe du coté de l’œuf du nouveau monde qui est l'apôtre de ce cycle mais aussi l'un des personnages les plus osés et fascinant. Comme tous les apôtres il est très extrémistes dans ses idées sans pour autant n'être qu'une caricature, la perception de son isolement comme sa souffrance exprimée dans des planches aussi vides que charnières sont animées d'un véritable talent morbide.
Petite mention spéciale à l'idole ainsi qu'à la cachette de l'apôtre qui sont ingénieusement mis en valeur.
En découle toute une suite de chaos entre la destruction de la Tour de Conviction, l'attaque des hérétiques mais aussi la mort des anges et le bucher de Casca.
Tout une macabre fourmilière que l'on saura apprécier par la rigueur et la raideur de ses détails.
On retrouve mêlé à toute cette folie ambiante la source de la perversion de ces lieux à travers l'arrivé des reflets des God Hands, des blobs démoniaques déjà exploités précédemment mais aussi à travers le signe que forme les décombres des lieux.
L"Incube refait son retour et (bien qu'on connaisse son identité qui est très fortement appuyée à la fin du Tome) on se doute que cette nouvelle forme de Griffith aurait su protéger Casca si Guts n'y était parvenu, de plus je suppute l'idée que l'ombre de Femto n'a donc JAMAIS quitté nos deux protagonistes.
Un chaos aussi bien orchestré ne peux se terminer que par un dénouement aussi important que celui de l'éclipse, les références sont d'ailleurs présentes puisqu'on remarque le retour de Zodd afin de protéger le futur lieu de renaissance de ce "Monde parfait".