ALORS que dire à part que c'était parfait ?
Tout d'abord Griffith revient faire face à ce qu'il reste de la troupe du faucon, d'ailleurs il ne parle que très peu voir pas, car ce qu'il faut savoir c'est qu'il n'a pas besoinde parler pour faire passer son message.
Il ne se fatigue pas non plus il reste froid face à un Guts exténué qui ne peut que pisser le sang face à sa rencontre. D'ailleurs dans sa grande magnificence il arrive à recevoir la compassion et l'amour de Casca quand il vient la protéger des gueux qui s'affrontent.
Voilà parce que si on viole quelqu'un mais qu'on est le Dieu de l'univers c'est pas important, de plus son affiliation à l'incube né de l'ancienne commandante de la troupe du faucon lui permet d'avoir un lien parfait et pur avec la femme qu'il a toujours désiré.
On peut parler du combat entre Zodd et Guts puisque certains y voient une évolution du personnage qui arrive maintenant à se battre avec Zodd ce qui semblait impossible au début du manga, ce qui est vrai, il s'agit ici de l'accumulation d'expérience du protagoniste qu'on retrouve ici et qui est récompensée.
Néanmoins n'oublions pas que le moindre coup de Zodd aurait pu éliminer Guts et qu'il ne s'agit que de sa forme "humaine" donc pas de panique cela reste cohérent d'ailleurs les chorégraphies entre les deux assaillants sont enfin de niveau égales permettant un combat jouissif.
On a aussi droit à la révélation de l'éclipse pour Rickert bien qu'à coté Griffith rappelle que si ce qui arrive se produit il n'ont pas même le droit de se plaindre parce qu'au fond d'eux même ils le savaient -> Griffith did nothing wrong
la puissance cosmique du personnage est telle que le silence lui même, c'est à dire l'absence de tout est modifié par lui. On remarque le coté divin de ce dernier lors de la reconquête de la ville prise par les Kushans qui ne nécessitera que quatre hommes et dix minutes.
Au passage toute la dream team répond à l'appel du messie puisqu'on découvre dans l'ordre Locus, Grunbeld et Rakshas qui malgré leurs puissance s'agenouillent sans que Femto n'ai besoin de parler. Encore une fois on assiste à un couronnement mais sans parole parce que le silence lui même explique aux autres qu'il y a un nouvel empereur.
Petite mention spéciale au Bakikara de Silat qui reste très satisfaisant et fais preuve de sa dextérité et de sa loyauté ce qui est appréciable.
Bien sûr en parallèle de tout ceci il n'existe que deux humains non apôtres qui comprennent ce qu'il se passe c'est à dire Sonia qui accepte sa servitude au près du seul et réel sauveur.
Et Schierke qui fait sa première apparition et qui n'a pas bien compris que même si le faucon est un faucon noir, elle n'a pas le choix en réalité parce que sa personne ne compte pas face à FEMTO.
Dernier point qui sublime ce Tome c'est bien évidemment l'origine de Serpico et de Farneze dans la famille Vandimion (qui aurait eu une meilleur consonance en Vermillon mais ce n'est que mon avis) qui est assez bien amenée toujours baignée dans cette obsession purificatrice de l'inquisitrice qu'on aime tous sans dénuer Serpico de réels traits de caractères.
Il s'agit d'un Tome à la hauteur de son véritable héros.