Premier spin-off pour le Hammerverse et encore une réussite assez incroyable à mettre à l'actif de l’ami Jeff Lemire.
On suit ici l’enquête de Lucy Weber pour retrouver son père, ce qui permet au scénariste de dérouler toute une série de nouveaux personnages, plus ou moins déjà croisés dans la série principale.
En plus de creuser son univers, Lemire, fan de comics de super-héros, a l’idée géniale de présenter tout ça sous forme de succession d’origins stories. C’est tout autant bien vu sur le fond que maitrisé sur la forme.
Lemire bénéficie d’autant plus du toujours aussi talentueux David Rubin aux dessins. Cartoony et racé, le trait de l’Espagnol nous met une nouvelle claque avec sa mise en page ultra imaginative (cette scène dans la prison, tellement folle).
Black Hammer reste un énorme tour de force de la part de Jeff Lemire : malgré une poignée de numéros, on a l’impression que cet univers a toujours existé. Ce Sherlock Frankenstein ne déroge pas à la règle, c'est un vrai plaisir, à lire absolument aux côtés de la série principale.