Le sujet de la BD c’est la vie (fictive) d’un acteur métisse américain des années 50.
Le personnage est fictif mais tout l’environnement est très fidèle à la réalité avec un beau travail de recherche et de récit.
Et le sujet c’est plus précisément le fait que ce personnage (Maximus Wyld) qui aurait tourné dans les plus grands succès hollywoodiens (et flirté avec les plus grandes icones) aurait été ensuite coupé sur les montages des films car représentant un caractère subversif.
Black out donc car oubli collectif de ce personnage.
Black out aussi, car les non-blancs sont exclus des rôles principaux des studios d’Hollywood a cette époque, et donc du modèle américain.
Et black out plus largement car ce modèle hollywoodien, au sortir de la seconde guerre mondiale, imprime au monde entier un modèle culturel en effaçant les autres cultures.
Black out. Les non-blancs , dehors !
Préface très virulente et sincère qui lance le sujet après quelques pages d’intro.
Pas facile à lire cette préface, mais redoutable.
A l’image de la BD qui reste un chouïa longue sur la fin, mais avant tout une belle découverte.