Le film commence sur une scène assez banale ou l’instituteur John Grant attend avec tout ses élèves la sonnerie des vacances.
On ressent déjà l’ennui et l’attente d’un après prometteur ce qui résume en partie l’ambiance que l’on va découvrir dans ce territoire chaud et aride, peuplé d’âmes perdues.
La photographie est belle avec de grands espaces, une atmosphère de western et une belle lumière.
Le personnage principal, John Grant, entame un périple pour rejoindre Sydney pour ses vacances.
Par un concours d’évènements, il va se retrouver coincé dans une ville dortoir.
La faune locale est constituée de bourrins.
Et John se fait agresser à coup de « j’te paie un verre ».
La mise en scène est superbe, dans ces bars où règne un brouhaha d’enfer.
Ce film pourrait d’ailleurs aussi être une pub pour la bière west end, présente dans presque chaque scène.
Puis les rencontres s’enchaînent et l’entraînent de plus en plus bas dans la déchéance.
Tout le monde est sympa avec le bonhomme, tout le monde lui paye un canon, on lui offre même un fusil.
Mais personne ne l’aide vraiment (au contraire), personne n’essaie de trouver une solution pour l’aider à rejoindre Sydney.
Non, rien à foutre.
Ce qui compte c’est d’avoir un copain pour boire un coup et se mettre minable.