Seconde partie du cycle consacré à la jeune Sioban, "Blackmore" passe la seconde, déroulant un récit un peu plus palpitant que le précédent, bien que manquant singulièrement d'originalité.
Plus sombre, mieux écrit et plus violent, ce second tome offre surtout quelques visions purement dantesques, emportant tout son petit monde aux frontières de la dark fantasy, avec ce que cela implique de sorciers, de créatures difformes et de sacrifices.
On saluera une fois de plus le superbe travail graphique de Rosinski, principale raison de s'attarder sur une saga pour le moment sympathique mais loin d'être inoubliable.