Un chef d'oeuvre rongé par son succès
Comme dans tout Shonen ayant hérité de la flamme de feu Dragonball, l'histoire s'annonce intense et prenante... Et elle l'est ! Mais dès que le premier arc touche à sa fin (Ichigo vs Byakuya)... Tout part en vrille, et tient que le bankai (pouvoir ultime des shinigamis) devient tout pourri face aux arrancars (hollows aux pouvoirs de shinigamis) c'est alors qu'on fait apparaitre les vizards (shinigamis aux pouvoirs de hollows, quelle imagination !).
L'histoire se recentre un peu en n'ayant qu'un seul "grand méchant" pendant près de 45 tomes.
Puis c'est le drame total, la fin aurait pu être parfaite avec Aizen défait et Ichigo devenant ce qu'il a toujours voulu être : normal. Mais non la série et trop prolifique donc on invente un nouveau type de personne : les fullbringers (qui en fait existe depuis le début, à moins qu'ichigo soit aveugle et n'ait jamais vu les pouvoirs de ses amis ?).
Comme si ça ne suffisait pas qu'Ichigo récupère ses pouvoirs par un moyen plus que douteux, on fait revenir des quincy censés être éradiqués et on nous dit que le petit ichigo aurait du sang de quincy (comme si un père shinigami ne suffisait pas...).
Bref une histoire qui n'a plus réellement son panache d'antan mais qui continue de passionner les foules et moi aussi, envers et contre tous les mots que je peux trouver à ce manga.
Cet attachement est dû à deux points indéniables :
- le charisme des personnages (même les moins présents)
- la beauté graphique de l'oeuvre qui permet de réellement vivre les combats et d'en ressentir le frisson.
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