Ah la la la, encore un de mes premiers mangas mais là je ne vais pas etre doux comme le linge après la machine.
Beach a lui même été essoré et blanchi si bien qu'il n'en reste rien ou plutot il n'en est jamais rien eu et je vais juste laver les fausses éloges qui lui restent en guise de médaille d'honneur.
De quoi parle Bleach ? Fin de l'argumentation. Oh c'est bon on rigole, à croire que je vais réussir à autant parler de quelque chose dans cette critique que ce manga en 74 tomes.
Il y a absolument tous les personnages clichés habituels dans les mangas sauf que là les gens ont cru que c'était bien parce que c'était mieux dessiné et leur passé était encore plus tragique.
Les monstres sont des espèces de feuilles de papier blanche qui s'activent dans tous les sens, des espèces d'origamis se perdant au fil du vent qui du coup font au maximum rire quand on a plus 12 ans. Ca ne mène pas à grand chose et les légères variations le sont au maximum par la couleur et par une saga dont je parlerais après.
Donc y'a la soul society, rien n'est expliqué, c'est trop mystérieux on ne connait pas la profondeur et l'importance du truc, génial on ne l'apprendra jamais à part qu'ils avaient des grosses épées pour protéger les gens. Tous leur passé sont durs y'a des gens qui meurent, ils se ressemblent tous c'est pour ca qu'ils font le même métier de la même facon, au suivant !
Le Hueco Mondo, un grand monde vide avec un ciel noir, passionnant ! Donc y'a des Hollow qui ont gagné en puissance au point d'avoir une personnalité mais ce qui est marrant c'est qu'elle est pas montrée. Y'a des mecs randoms, les vizard aussi. Ca finit par Ichigo qui perd ses pouvoirs dans une attaque ultime (qui s'appelle littéralement comme ca en plus).
ET EN FAIT NON TIN TIN TIN, parce que tout était prévu depuis le début (bah en vrai ca a pas l'air).
Donc y'a des random comme les vizards mais moins déformé physiquement mais plys psychologiquement, traduction : mieux dessiné moins suivable au niveau de l'intrigue. La légende raconte que personne n'a compris cet arc, ni meme les gens qui ont suivi Bleach jusqu'au bout, ceux qui ont vu tous les fillers, et l'auteur lui-même. Il a simplement voulu redonner une excuse pour relancer le scénario et s'est perdu dans le chemin de l'edgy et des épées gigantesques (le mec s'est perdu dans une parodie d'une parodie et on est même pas à la fin).
La saga Quincy, qui sont censés être mort y'a longtemps, une saga mort-né donc (le plus drole c'est qu'il va justement y'a avoir des zombies). Si l'œuvre était morte en se perdant en chemin puis en tombant dans le précipice d'une foret en pleine nuit, il ne peut donc n'y avoir rien de bon.
Hmmm, oui et non, il y a du bon dans le mauvais.
Entendons nous bien, Bleach à ce stade n'a juste plus aucun sens et ne pouvait pas en avoir par rapport à ce qu'il s'était passé avant. Mais justement... c'est en continuant d'abuser que l'on perce quelque chose, en assumant le nanard jusqu'aut bout que le sort du nanar. Preuve en est les pouvoirs abusés, touchant à la limite de la métaphysique, des Stern Ritter (ou juste leur appellation A B C..., l'enfer est vraiment dans les détails, ca se sentait qu'il en avait plus rien à foutre). D'ailleurs au final toute cette histoire de gens avec des arcs ou de Uryu on s'en fout ca ne nous regarde pas, c'est un peu comme regarder une dispute familiale dont on ne fait pas partie : c'est vraiment genant et et en grandissant on comprend à quel point c'est malsain.
Pour ceux qui se plaignent de cet arc tout en restant fan de Bleach, rendez vous compte que c'est juste une version exacerbé des trucs ridicules d'avant :
- les flash backs randoms intempestifs
- les gens qui dévoilent leur 54ème pouvoir caché
- Ichigo qui se dépasse en comprenant un truc random en lui qui ne veut rien dire
- des pouvoirs trop puissant t'as vu
- en fait ils cachaient tous de l'énergie tu sais pas ou
- des décors vide et très peu de traits pour faire des chapitres entiers
Au final, le seul mérite de Bleach, est d'avoir été le premier nekketsu vide de l'histoire (le fait qu'il ait commencé en 2001 n'est pas un hasard). Notre époque se dilue de plus en plus, l'humanité a perdu de sa pertinence.
Les choses ne se répètent pas vraiment, elles se dissipent en ne gardant que de grandes lignes structurales : ce que l'on accroche dessus n'a plus d'importance tant que ca maintient le tout. Les intervenants deviennent de plus en plus creux, leurs simples bruits les remplissent. Tout se dilue dans la masse, c'est un principe physique. Pour trouver quelque chose de bon il faut forcément vouloir se dissocier des zones grises. Rester seul continuellement et se plaire seulement des étoiles dans le ciel.