Fin de la série (mais pas du récit) avec un tome encore une fois très différent. Le concept est assez génial et inscrit le personnage dans une mythologie vraiment intéressante dont Lemire avait laissé filtrer quelques indices.


Mico Suayan livre une nouvelle fois une prestation très solide, magnifiée par les couleurs de David Baron. Et un numéro dessiné par Tomás Giorello, ça se prend toujours.


Le tome se termine par l'annual de 2016 principalement composé d'un récit très touchant (superbement illustré par Kano) et d'un petit bijou d'humour meta au titre parfait :"Secret convergence war of infinite squirts".


Après ces quatre tomes, le bilan est vraiment positif. Lemire aura livré 18 numéros de haute tenue, protéiformes, et donnant une vraie épaisseur à son héros. Malgré toutes ces qualités et le plaisir que j'ai pris à le lire, je continue néanmoins à regretter l'aspect trop décompressé du récit, notamment dans le premier tome.


Prochaine étape pour connaître la suite de l'histoire : Bloodshot U.S.A. !

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le 3 avr. 2019

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Marlon_Ramone

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