Bone, c'est tellement épique. C'est simple, j'ai repris l'aventure du début, grâce à la nouvelle intégrale sortie en novembre dernier. Oui, l'énorme bouquin en noir et blanc de 1200 pages environ, si fines, que l'on voit au travers avant de ne plus y faire attention tellement on est pris dans l'histoire. Bone, c'est se coucher à 3 heures du matin quand deux heures avant, passé les trois quarts, on pense pouvoir finir le livre en peu de temps, et on se rend compte que l'histoire est loin d'être finie et est encore pleine de rebondissements.
Bone, c'est un peu le Seigneur des Anneaux de la BD, c'est des quêtes épiques dans un univers heroïc-fantasy, avec ses rêgles, ses légendes, son Histoire. On a différentes races, chacune avec leurs particularités, on apprend à les connaître, à les craindre, sans qu'elles ne cessent de nous surprendre et nous émerveiller.
Et puis y a les Bones. Ces personnages toonesques venus de loin, d'une ville que l'on n'a jamais vu et dont nous n'en connaissons que les réminisciences des trois cousins Bones. Les Bones, c'est un peu nous, petits lecteurs, simples spectateurs, ayant fui notre grande ville, toute moderne, avec ses grattes-ciels, ses fast-foods, ses voitures, ecetera ecetera. Et ces personnages se retrouvent dans cette vallée mystérieuse dont je parlais plus haut.
C'est un mélange des genres ... et ça marche tellement bien.
1200 pages, 1200 PAGES ! A suivre nos trois Bones ... à nous faire rire et nous attendrir. A travers les yeux, c'est tout un univers qui s'ouvre à nous, avec lequel ils essaient de se dépétrer pour pouvoir rentrer chez eux. Mais petit à petit, ce chez eux est cet endroit même, ces gens qui ne semblent jamais être qui ils sont vraiment et qui se révèlent de page en page, entre drame et facéties.
Bref, c'était trop bien, et je ne saurais que trop le conseiller.