• John Constantine poursuit son voyage à travers les États-Unis, nostalgique de ses années passées à Londres où il écumait les bars avec son groupe punk, les Mucous Membrane. Il faisait alors partie d'une génération en colère désabusée que l'avenir n'avait rien à lui offrir. Il n'imaginait pas croiser la route de tant de créatures démoniaques au cours de sa sordide carrière, et surtout pas celle d'un groupe de « patriotes », déterminés à éliminer quiconque ne remplirait pas les critères du « véritable américain ».


Le tome deux de Brian Azzarello présente Hellblazer commence avec le passé de Constantine, une époque où le paranormal n’avait pas lieu d’être dans sa vie. Mais contrairement au tome précédent où la magie était tout bonnement absente, ici on aura le droit dès le premier chapitre à ce que j’attends dans du Hellblazer.


C’est Guy Davis qui ouvre le bal avec une le passé de John ; histoire plus ou moins intéressante mais on reste sur notre faim avec une présence de paranormal existant mais très secondaire.
La seconde partie de Brian Azzarello présente Hellblazer reprend Frusin au dessin et pour la trame principale, direction les neo-nazis.
Si le tome 2 fait un lien direct avec le premier, cela servira plus de fil rouge que de vrai synopsis. Mais nous aurons au moins droit à du paranormal, avec les visions de John et même une petite résurrection de cadavre.


S’ensuit un changement dessinateur en la personne de Camuncoli. Dessins propre, un Constantine impactant visuellement, cela suit les dessins de Frusin et c’est vraiment agréable.
Alors y’a des histoires, on ne peut le nier. John combat des nazis, ça fait partie de club BDSM, mais on dirait des patchworks, des assemblages d’histoires sans lien si ce n’est l’arrivée de Constantine en taule.


Et si on enlève le dernier chapitre « bonus » où il y a clairement une entité paranormale, ce Brian Azzarello présente Hellblazer n’est en rien ce que j’attends d’un comics sur John Constantine.
J’attends de la flegme, du sarcasme, de la nonchalance, du paranormal. Pas un psychopathe BDSM qui règle des conflits d’intérêts. Je veux des duos comme avec Swamp Thing ou Etrigan.


Peut-être que j’ai mal saisi qui était Constantine au vu de ce qu’Alan Moore nous avait présenté dans ses comics dédié à la créature du marais.
En tout cas cela reste une énorme déception surtout quand on aime Azzarello. Garth Ennis a aussi participe à la légende de John Constantine, on verra bien.

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le 26 oct. 2021

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