Ce 12e tome est quelque peu récapitulatif, car cette fois Smith fait le voyage en sens inverse, munit se son appareil photo.
En guise d'introduction, l'autrice nous fait voir les divers personnages dans un état qu'on voit peu souvent: l’ennuie. Il est évident que cela arrive même aux personnages, surtout en saison froide o le commerce est moins fréquent et où les sont hommes partis à la chasse. Même ceux-ci sont au prit avec une certaine accalmie.
Il est bon de revoir certains personnages. Quand Smith et Talas rejoigne la demeure d'Anis et Shirin, c'est même une occasion en or pour faire des photos, ce qui, considérant la splendeur de la demeure des deux femmes, était une occasion à ne pas rater. J'ai aussi trouver intéressant que Anis, Shirin et Talas aient un tête à tête. Cela permet de juxtaposer leur culture et de voir ce qui est étrange ou étonnant l'une par rapport aux autres. C'est ce qui est d'ailleurs formidable avec la série: voir plusieurs cultures se côtoyer.
Le dernier chapitre dans les bains publiques pour femme était une belle occasion de comprendre comment fonctionnait les arrangements au mariage. Fait étonnant, mais au fond assez logique, c'était les femmes qui choisissaient les épouses pour leur fils, parce que "les femmes se connaissent toutes et sont donc les mieux placées pour juger". Les pères étaient donc responsables de choisir les époux.
Je ne me lasse pas d'admirer le travail de Kaoru Mori, qui doit être colossale quand vient le temps de faire les détails dans les tenues ou les jardins foisonnants de plantes. Certains pourrait trouver ennuyeux le fait de refaire le chemin en sens inverse, mais j'y vois là une opportunité de voir l'évolution des personnages. Et d'en apprendre sur la photographie à cette époque, pourquoi pas?