Bon, je l'avoue, c'est plus le titre et l'auteur qui m'ont fait récupérer ce manga à la bibliothèque, plutôt que le résumé – même s'il a l'air chouette, avec ses dragons. Peut-être que si j'y avais porté une plus grande attention, j'aurais déjà repéré certains éléments qui m'ont agacé à la lecture.
Sur la forme, tout d'abord, avant même d'évoquer le fond, pourquoi des moitiés d'anglais partout, sérieux ? Il aurait été plus sympa de traduire tous les noms (j'entends bien qu'en japonais ils sont déjà sans doute en anglais, mais tout de même), parce que là voir les sorcières parler en français puis sortir des "sortilèges" en anglais, et avoir tous les noms de groupe en anglais, ça casse un peu le rythme. Surtout que... bah parfois c'est traduit.
Sur le fond, maintenant, ma suspension d'incrédulité n'a malheureusement pas duré longtemps. Le postulat de départ, sur le crime capital involontaire, me semble tellement débile que j'ai jamais pu adhérer au problème. Dur aussi de m'attacher aux personnages tant ils me semblent caricaturaux et pas vraiment fouillés. D'ailleurs, on ne s'attarde pas vraiment sur eux au-delà du superficiel.
Bref, sans doute pas une lecture pour moi, parce que je me suis profondément ennuyé, et c'est une des rares fois où j'ai envisagé de ne pas terminer une BD.