Après AvX, le destin d'Hope Summers était arrivé à son terme. L'enfant messie, le prodige mutant, le miracle qui avait donné la foi à une race au bord de l'extinction, avait sauvé son peuple. L'ère du M était terminé et une nouvelle époque s'ouvrait pour l'univers Marvel.
Alors que faire de ce personnage épargné par Bendis? La série se propose de la placer entre deux groupes: son père adoptif - considéré comme terroriste avec son groupe et ses méthodes extrêmes - et les Uncanny Avengers davantage protecteurs et concernés par la vie "normale" qu'ils sont décidés à lui offrir. L'attachement de Hope à son père et les conflits qui en découlent demeurent principaux moteurs de la série d'Hopeless.
Le crossover final reviendra d'ailleurs sur certains éléments clés de la continuité de Cable & Hope, avec le retour de deux croques-mitaines.
L'autre élément intéressant à sauver d'une série pour le reste assez quelconque est le destin de Colossus, unique super-héros authentique dans cette équipe de mercenaires. Ses valeurs morales, ses dilemmes, son opposition aux méthodes de l'équipe, son attirance pour Dom, permettront quelques passages intéressants en intrigue annexe.
Pour le reste les péripéties se font assez pauvres, l'histoire générale peine à convaincre (avec en cause un démarrage trop long pour satisfaire) et certains personnages sont tout bonnement inutiles - Docteur Nemesis et Forge, Big Bang qui ne sert pas non plus à grand chose. Côté dessins Salvador Larroca est à son niveau habituel - graphisme quelconque et sans âme - voir même en dessous par moments.
Une série largement oubliable des débuts d'Hopeless sur la franchise x. Aussi, on sentait que ces personnages ne correspondaient guère à son style, plus porté dialogue que gros guns et action.