Une épopée mélancolique

L'histoire commence par l'arrivée d'une sonde géante en plein milieu d'une ville. Les humains ne réagissent pas cela fait trop longtemps qu'ils n'ont pas connu de problèmes. Un seul homme se dressera Albator ainsi que son équipage accompagné de Tadashi qui vient de perde son père. On voyagera a bord de l'arcadia dans l'espace afin de savoir qui attaque la Terre. On apprendra que ce sont les sylvidres des femmes humanoides qui cherchent à envahir l'univers.

En meme temps que d'accomplir le but de nos héros, Matsumoto nous fera voyager dans son univers de planète en planète de bataille en bataille ainsi que de nous faire découvrir ces personnages haut en couleurs, tous important à leur manière. Par contre ils ne sont pas énormèment intéressant et c'est dommage pour un manga qui n'est pas la pour nous raconter une histoire mais un univers et des personnages. J'ai l'impression que l'auteur essaye de nous faire passer des messages par les personnages mais oublie de les faire évoluer (à moins que je me trompe).

On apprendra la psychologie du personnage d'Albator qui est un homme tolérant de son équipage (ils les laissent vagabonder si ceux-ci font bien leur travail), juste, droit et fort, en somme c'est l'archétype du héros des années 60-70, pas original mais attachant. Il prononcera souvent des longues tirades pour expliquer son envie de se dresser contre le mal ainsi que sa haine envers les gens paresseux et insouciants de leur vie.

Son envie de liberté primera surtout pour lui c'est la valeur la plus importante à inculquer à l'ensemble de l'univers, laisser les gens faire ce qu'ils veulent tant que cela ne nuit pas autres personnes alentour, se battre jusqu'à la fin pour la liberté!!! Ces messages seront montrés de manières assez brutes ce qui peut rendre le récit un peu ridicule (mais à l'époque c'était normal).

Le dessin de Matsumoto peut paraître brouillon ainsi que son découpage plus ou moins aléatoire, on peut quand meme remarquer qu'il aime bien montrer l'espace ainsi que les choses l'habitant. Les personnages sont dessinées de facon caricaturale en fonction de leur état d'esprit, Albator par exemple est dessiné comme fort, Yattaran comme une chose étrange et les femmes comme des choses mystèrieuse (on retrouvera souvent cela dans les oeuvres de Matsumoto). Les décors sont à l'opposés de cela, ils sot dessinés de manière réaliste, c'est normal le style de Matsumoto épouse parfaitement le style de SF et d'aventure de l'époque il le pousse meme à son paroxysme.

Les Sylvidres seront représentés comme mystérieuse, froide, manipulatrice et dominatrice pour servir le propos de Matsumoto sur les femmes, des êtres incompréhensibles pour les pauvres guerriers que nous sommes, des êtres faisant abstraction de toute logique, justice et morale. Matsumoto nuancera évidemment son propos avec les personnages féminin de l'équipage. Par exemple il introduira une relation entre Kei Yûki et Tadashi Daiba pour montrer le problème du machisme au sein des relations hiérarchiques femme-homme.

Pour parler de la fin, il n'y en a pas, en effet le but de l'équipage est d'éliminer les sylvidres, ils les ont repéré, se préparent, atterrissent sur une dernière planète et ca s’arrête là, pourquoi? Je pense que vu les autres oeuvre de Matsumoto son but en écrivant et en dessinant n'est pas de nous faire vivre des aventures mais plutôt un univers (qu'il étoffe au fur et à mesure des oeuvres) et des messages (et un peu des personnages si ceux s'avèrent intéressant). Le fait d'avoir une fin aurait en quelque sorte montrer que la découverte et l'aventure s’arrêtent la et qu'elles ne reprendront peut-être jamais alors que montrer un fin ouverte nous permet d'imaginer une aventure sans fin à la découverte de l’espace et à l'opposition conte les Sylvidres voleuses de libertée.

En conclusion c'est sympathique mais assez caricatural pour notre époque progressiste affublé de sa méthode argumentative sourcé et clair. Le dessin ne plaire pas à tout le monde et les personnages non plus, il n'y a pas de fin cela nous invite donc à lire d'autre oeuvre de Matsumoto ou de sa génération. En somme on n'aime ou on n'aime pas.