L'idée de la malédiction par la servitude d'une famille à une autre, est intéressante. Les croyances populaires asiatiques verse souvent dans le style et il n'aurait pas été étonnant de trouver sur Google une légende asiatique en faisant cas. Mais c'est bien de l'imaginaire de Matsuri Hino dont sort cette histoire surprenante.
Il a deux facettes : un mode on, lorsque Megumi est en présence de la jeune fille, dont il est totalement esclave et qui donnera des situations parfois ridiculement comiques, et un mode off, où il est lui-même, sans aucune contrainte et au naturel lorsqu'il est éloigné d'elle.
La malédiction crée donc un sentiments de servitude exacerbé. Le but étant de savoir si la véracité de l'affection qu'a Megumi envers Suzuka est bien réelle, la jeune fille tentera des subterfuges rocambolesques...
Deux histoires courtes qui ne présentent pas un intérêt particulier complètent ce premier volume édité chez Panini. Sur le bas de la couverture est stipulé qu'il s'agit de l'auteure de Vampire Knight, alors pourquoi défiguré la jaquette avec un gros sticker rouge répétant la même phrase?
On reconnaît bien le style graphique de l'auteure qui s'affinera dans le temps, avec un soucis du détail qui lui est propre...
Nous ne somme pas en présence d'un shojo référence, mais on visualise le potentiel que l'auteure avait dès le début de sa carrière.