La couverture est représentative du contenu. Original. Troublant. Percutant. Atypique. Ces jours qui disparaissent provoque le même effet qu'un épisode "messager" de Black Mirror. Tout aussi particulier et intriguant. Vous vous retrouvez sur les fesses, ça chamboule un peu tout dans votre tête ou votre coeur, c'est selon. Si le début peut paraître un peu niais/anodin, le scénario qui se déroule au fil des pages vous prouve que vous êtes mauvaise langue et viens vous jeter de l'originalité et du peu commun dans la figure.
Ajoutons à cela des personnages touchants, notamment le meilleur ami et la maman du héros. Une spirale infernale d'une course contre la montre, de temps perdu et de lutte contre soi-même. Lire cette oeuvre, c'est se poser incontestablement des questions essentielles sur l’identité et la dualité qui peut parfois exister en nous. Mais aussi notre façon de gérer notre temps, notre vie, notre propre personne, notre entourage...
La vie qui file beaucoup trop vite se ressent douloureusement au fur et à mesure que le personnage perd contrôle et passe à côté de nombreuses choses cruciales de son existence. 190 pages qui se dévorent d’une traite. L'histoire s'achève non pas sans vous percuter, voir vous faire refuser de comprendre.
Très difficile de construire une critique sur cette oeuvre qui se ressent plus qu'elle ne s'explique. Une chose est certaine, qu'on aime ou qu'on n'aime pas, elle ne peut laisser indifférent.
Ce roman graphique mérite d'être adapté sur grand écran et surtout de trôner fièrement dans votre bibliothèque...