Quand l'heure est venue...
Les sublimes couvertures de cette série ont la particularité paradoxale, me semble-t-il, d'annoncer ce qui va se passer dans le tome suivant.
C'est ainsi que ce poing rageur dressé comme un défi à l'encontre de l'ire de Jupiter préfigure ce que sera le tome V, le propriétaire dudit gant apparaissant dans les dernières case du tome IV.
Ce quatrième tome qui se situe toujours à l'excellent niveau auquel sont habitués les auteurs depuis les débuts de cette série sise dans l'antiquité.
Les manigances sont toujours nombreuses entre gens de pouvoir mais des choix vitaux vont être effectués et l'intensité dramatique de cet opus atteint des sommets. Le titre est à cet égard particulièrement bien choisi.
L'ambiance historique est parfaitement restituée comme en témoigne la préface d'un spécialiste de la période.
Les planches sont toujours un régal pour les yeux, à l'instar des couleurs qui enchantent nos rétines éblouies par l'indéniable talent de ces artistes.
Ce tome qui clôt le premier cycle de Murena est sans doute le meilleur de la quadrilogie.
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